Né en 1976. Après des études de littérature et d’histoire, conclues par un DESS de réalisation de films documentaires, il travaille d’abord comme monteur. Il réalise deux films sur des histoires très personnelles : « Histoires d’œufs » en 2006, voyage de deuil en Sibérie, et « La part du feu », long-métrage documentaire sorti au cinéma en 2013, approche intime du drame de l’amiante. Il s’embarque volontiers dans des aventures collectives comme « Chant Acier », documentaire interactif co-écrit avec François Bon et Annabel Roux, « Nos chers paradis », documentaire co-réalisé avec Blandine Grosjean, « Images en mémoire, Images en miroir », projet européen de création avec des amateurs libres ou détenus ou « Une journée pour rebondir », documentaire co-réalisé avec Christophe Cordier. S’intéressant depuis longtemps au web et aux récits interactifs, il réalise « How to Make a Ken Loach Film » en 2016, documentaire interactif produit par Upian et Sixteen Films, et participe actuellement au projet de jeu narratif « Captives » d’Annabel Roux. Il mène en parallèle différents types d’ateliers de cinéma avec des personnes de tous horizons. Le compagnonnage avec les Ateliers Varan a commencé en 1999 comme objecteur de conscience. Il y revient ensuite comme monteur puis réalisateur et membre depuis 2014. Emmanuel Roy a mené une Classe Culturelle Numérique dans le département des Bouches-du-Rhône autour du film et de ses méthodes de création.

François Beaune est l’auteur de quatre fictions : Un homme louche (2009 ; Folio, 2011), Un ange noir (2011), La Lune dans le puits, des histoires vraies de Méditerranée (2013 ; Prix des Lycéens et Apprentis d’Île-de-France 2014) et Une vie de Gérard en Occident (2014). À partir de décembre 2011, parti en quête d' »Histoires vraies de Méditerranée », François Beaune a créé avec Fabienne Pavia une bibliothèque de textes, sons et vidéos. Ce projet a abouti en octobre 2013 à la parution de La Lune dans le puits, qui retranscrit environ deux cents histoires, dont celles de l’auteur, telle l’autobiographie imaginaire d’un seul et même individu-collectif. François Beaune a fondé deux revues, La Cocotte (de 1998 à 2001) puis la revue Louche, magazine d’art, de 2002 à 2004. En 2010, il a mis en place à Lyon le festival ‘Du cinéma à l’envers’, qui proposait à des réalisateurs d’imaginer des courts-métrages à partir d’affiches créées par des plasticiens.

Éric Pessan, né en 1970 à Bordeaux, est un écrivain français. Il est auteur de plusieurs romans, de fictions radiophoniques, de textes de théâtre, ainsi que des textes en compagnie de plasticiens. Il anime également des rencontres littéraires et des débats, ainsi que des ateliers d’écriture. Il collabore aussi régulièrement au site Remue.net. Il a, en outre, été rédacteur en chef de la revue d’art et littérature Éponyme, publiée par les éditions Joca Seria (quatre numéros parus). En compagnie de Nicole Caligaris, il a co-dirigé l’ouvrage collectif « Il me sera difficile de venir te voir », correspondances littéraires sur les conséquences de la politique d’immigration française, publié en octobre 2008, aux éditions Vents d’ailleurs. Adolescent, Éric Pessan aimait beaucoup lire. C’est alors qu’il a commencé, tout naturellement, à écrire ses propres histoires.

Kamel Zouaoui est conteur et comédien. Né à St Etienne, il débute le théâtre à l’âge de 9 ans en jouant régulièrement le personnage de Charlot dans une troupe de comédiens en herbe. Sa rencontre avec Ariane Mnouchkine est déterminante dans sa décision de devenir comédien. Il s’enrichit d’expériences professionnelles auprès de Jean Dasté, Oscar Castro, Annie Fratellini, à l’occasion de nombreuses prestations et tournées. Acteur, musicien et mime, la découverte du personnage de Nasr eddine, sa folie et les innombrables épisodes de sa vie légendaire, sont pour lui une véritable révélation et la source d’un vaste travail créatif.

Profondément humaniste, il s’investit totalement dans la transmission de l’art du jeu théâtral et de la parole auprès des jeunes de tous milieux sociaux en France et à l’étranger. En Aout 2010 après son premier Festival Off d’Avignon, il fonde avec un groupe d’amis la Compagnie Les Fils de Zouaves. Au cinéma, il interprète l’un des quarante frères dans le très remarqué « Rengaine » de Rachid Djaidani. Auteur d’un triptyque sur les aventures de Nasredine le Hodja, il a récemment composé  » Regarde plutôt la Mer », un conte sur l’exil universel, exil ! A découvrir.

Professeur de musique à l’élémentaire depuis 2012. Formé au centre des musiciens intervenants (CFMI) de Orsay (France), il intègre en septembre 2012 le Lycée International de Los Angeles (LILA) où il est en charge des classes de l’élémentaire. Puis en en 2015 il rejoins le Lycée International Franco-Americain (FAIS) de San Francisco. Il y développe de nombreux projets autour de l’intégration du numérique dans la musique avec des classes du CP au CM2. En 2016, il mène des projets de Classe Culturelle Numérique avec la Mission Laïque Française sur la zone Amérique du nord. En 2017, Amaury rejoint la Toronto French School comme professeur de musique. Il poursuit également son travail avec la MLF, qui étend la Classe Culturelle Numérique à la zone mondiale.

Danielle Martinigol est une écrivaine. Romancière et nouvelliste, elle est connue principalement pour ses romans destinés à un jeune lectorat, qui relèvent souvent de la science-fiction ou de la fantasy. Elle obtient une maîtrise et un diplôme d’études approfondies à l’Université de Dijon sur les littératures de l’imaginaire. Puis elle devient enseignante en 1972. Elle commence alors à publier des romans pour la jeunesse à côté de son métier d’enseignante. Pour écrire sa série « Aventures à Guédelon » (2016-2017), elle a travaillé sur le chantier de construction du château-fort de Guédelon.

Franck Prévot est auteur-illustrateur. Il a commencé ses études d’écriture dès le cours préparatoire et les a continuées sans relâche jusqu’à une école supérieure de commerce ainsi qu’à l’IUFM de Valence. Franck Prévot, instituteur depuis 1999, aime regarder le monde, les gens et son jardin, et s’invente une dizaine d’histoires par jour, il redécouvre la littérature de jeunesse avec ses élèves et ses enfants. Sa sensibilité extrême et son regard critique sur le monde se retrouvent dans ses textes. Il publie ses deux premiers livres chez Le Buveur d’encre et aux éditions du Rouergue en 2003. Il vit désormais à Valence et partage son temps entre sa famille, ses élèves, l’écriture et des rencontres avec ses lecteurs.

Après des études de géographie, lettres et cinéma, Marine Lanier est diplômée de l’Ecole Nationale Supérieure de la Photographie d’Arles en 2007. Son travail est régulièrement exposé et primé en France et à l’étranger. Son univers se situe à la lisière du familier, de l’exotisme ; du prosaïque, de l’étrange ; du clan, de l’aventure. Il est le support de fantasmes fictionnels où se rencontrent pays oubliés, climats perdus, civilisations disparues. Marine mène un projet de Classe Culturelle Numérique de 2016 à 2018, avec la Scène Nationale de Lux Valence. Consultez le projet ici. 

Karim a fait ses armes à la London Film School, où il réalise Constant flow. Son premier court-métrage, Le secret de Fatima, est sélectionné et primé dans de nombreux festivals (Clermont-Ferrand…) et diffusé sur Arte. Il réalise ensuite Racine(s) segment du long métrage Paris la Métisse puis se joint au Collectif Tribudom qui travaille avec les adolescents dans les quartiers populaires de Paris et de sa banlieue et avec lesquels il réalise plusieurs courts-métrages. Scénariste et consultant sur d’autres projets, Karim poursuit parallèlement une carrière de comédien. Il travaille depuis plus de dix ans, en France et au Brésil, dans l’éducation à l’image. Véritable champ politique mais aussi d’expérimentation cinématographique, l’éducation à l’image lui a permis de développer une pratique autour de l’écriture collective. Karim mène un projet de Classe Culturelle Numérique de 2018 à 2019, avec l’ACAP, Pôle Régional Image des Hauts-de-France. Consultez le projet ici. 

28 ans, cinéaste et monteur, formé à la Fémis, ses deux courts métrage Fais le mort et Hotaru, ont été primés aux festivals d’Angers et de Clermont-Ferrand. Ils partagent l’acuité du regard porté sur la jeunesse, ses usages et ses outils (l’identité visuelle et internet au premier rang). William mène un projet de Classe Culturelle Numérique de 2017 à 2018, avec la Scène Nationale de Lux Valence. Consultez le projet ici.